Associations de motards, d'automobilistes et gueux vont s'allier ce samedi 17 mai. Ceci dans le cadre de manifestations contre les zones à faibles émissions (ZFE). Ce qui pourrait drainer de nombreux participants, remontés contre ces zones.
Le 17 mai est une nouvelle journée d'action en France contre les zones à faibles émissions (ZFE) imposées par l'Union européenne et le gouvernement. À l'initiative de la Fédération française des motards en colère, de la Ligue de défense des conducteurs (LDC) ou de la fédération des commerçants et artisans de Paris (Facap), les citoyens sont appelés à manifester contre ces zones d'exclusion.
Une journée majeure d'actions. Afin de toucher le maximum de citoyens, tout ce beau monde, associé au collectif "les #gueux" organise des manifestations en France entière. Cela touchera notamment les grandes villes que sont Paris ou Lyon. Une liste des lieux des manifestations, avec les détails (horaire, type de manifestation,...) est disponible sur le site de la FFMC, ici.
À noter que la FFMC s'appuie sur ses antennes locales, pour ces manifestations. Et certaines de ces antennes vont en rejoindre d'autres dans de plus grandes villes. Comme celle de Drôme-Ardèche, allant filer un coup de main à l'antenne du Rhône organisant la protestation de Lyon. D'autres prévoient des rassemblements statiques, de l'affichage de banderoles ou de la distribution de tracts (comme autour du Mans, par exemple).
Reste à voir comment se dérouleront ces manifestations du 17 mai contre les ZFE. Elles pourraient être un succès, avec de nombreux participants. Car les motards savent notamment fédérer leur communauté, contre des mesures liberticides (rappelons-nous de celles contre le contrôle technique des motos).
De plus, une protestation récente contre les ZFE a déjà porté ses fruits et permis de se rendre compte de la colère des citoyens. Dimanche 6 avril dernier, des manifestations étaient déjà organisées en France entière. De quoi réunir de nombreux participants.
À Paris ou Lyon, les motards s'illustraient notamment. Dans la capitale, un rassemblement statique était organisé devant l'hôtel de métropole, avenue Victoria, à 14 heures. 250 contestataires se réunissaient également devant l'hôtel de ville de Lyon en matinée, selon Le Progrès. D'autres citoyens se rassemblaient contre les ZFE, notamment dans le sud à Montpellier.
Rappelons que l'avenir des ZFE n'est pas encore fixé. Les députés peuvent encore les supprimer, purement et simplement, dans le cadre d'un amendement sur la loi dite de "simplification". Mais si cela devait survenir dès début avril, il faudrait désormais attendre fin mai pour ce vote. La faute aux débats s'éternisant...
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